[Livre Blanc Allyteams] L'interview de Frédéric Lejeune

9 octobre | Actualités
[Livre Blanc Allyteams] L'interview de Frédéric Lejeune  | Allyteams

Passionné de course à pied, Frédéric a obtenu d'excellents résultats nationaux sur longue distance : 100km et 24h. Il met aujourd'hui son endurance au profit de son activité d'Agent général AXA Prévoyance & Patrimoine tout en conservant des objectifs sportifs élevés.

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Pourriez-vous résumer votre carrière de sportif de haut niveau ?

Je n’ai pas eu une carrière de professionnel car je n’ai pas vécu de l’athlétisme. J’ai un passé de coureur de demi-fond mais la seconde partie de carrière s’est faite sur des courses d’ultra, ce qui correspond à des courses sur des distances de 100 km ou 24 heures. C’est sur ce type de courses que j’ai obtenu mes meilleurs résultats au niveau national.

Comment avez-vous géré carrière sportive, études, puis activité professionnelle en parallèle ?

Durant mes années d’études, je m’entraînais tous les jours. C’était de l’organisation mais je m’entraînais le soir en semaine et tous les week-ends.

Quand j‘ai commencé à travailler, l’organisation était encore plus millimétrée afin de pouvoir concilier les deux sachant que c’est un sport auquel j’accordais au minimum 1h30 par jour la semaine et bien plus le week-end.

Depuis 9 ans, je suis Agent général au sein du réseau AXA Prévoyance & Patrimoine. C’est un métier pour lequel je travaille plus qu’avant mais qui m’offre également plus de liberté d’organisation. J’ai une gestion précise de mon agenda car je me dois de satisfaire mes clients et j’adapte mes entraînements en fonction de mes plages horaires libres (le soir ou le midi).

Comment se déroule la journée type d'un Agent général AXA Prévoyance & Patrimoine ?

Agent général d’assurance est un métier pour lequel je travaille de façon assez isolée même si j’ai une agence. Je partage mon temps entre le travail au bureau et les rendez-vous clients. Je n’ai pas une journée qui ressemble à une autre donc il faut s’adapter au jour le jour.

L’expérience m’a permis de mieux organiser mon agenda et notamment sur la prise de rendez-vous. Je me suis d’ailleurs créé un agenda par défaut pour respecter des plages horaires de travail au bureau. C’est un métier qui demande beaucoup de rigueur mais également de souplesse.

Quel public ciblez-vous par rapport à votre domaine d’activité ?

J’ai beaucoup de clients professions libérales, mais également des salariés et des retraités.

Je travaille uniquement sur recommandation, par mon réseau professionnel, par des prescripteurs, et j’ai également une personne salariée de mon agence qui se charge du développement commercial.

En quoi un sportif de haut niveau est tout à fait à même de réussir dans ce métier d’Agent général ?

Le sportif a la ténacité et l’endurance de par sa carrière. Agent Général est un métier de longue haleine car nous démarrons de zéro.

Il faut également les capacités d’abnégation et de patience, une grande adaptabilité et les sportifs ont ces compétences quelle que soit la discipline.

Il faut également savoir réagir en fonction des évènements tout en gardant son sang-froid. Nous devons nous adapter aux clients, au marché, aux dispositions réglementaires, toujours avoir un temps d‘avance. Ce sont des qualités que les sportifs ont naturellement développées dans leur carrière.

Faut-il être issu du monde de l’assurance pour exercer ce métier ?

Non, il ne faut pas être issu du monde de l’assurance. J'en suis la preuve moi-même. Je viens du monde des nouvelles technologies.

Ma première société était une société de conseils en nouvelles technologies, et c’est avec mes clients travaillant dans le domaine de l’assurance que j’ai connu ce monde-là. Cela m’a permis d’acquérir des notions et de me rendre compte que cela me plaisait.

Pourquoi avez-vous choisi le monde de la prévoyance et du patrimoine si vous ne veniez pas de ce milieu ?

Pour plusieurs raisons. La première c’est parce que je souhaitais retrouver une indépendance. Lorsque j’ai vendu ma société, je l’ai réintégrée en qualité de salarié. Cependant, après l’avoir gérée pendant des années, je n’étais pas heureux de recevoir des directives et j’avais la sensation de manquer d’autonomie.

De plus, l’assurance est un domaine que je connaissais car j’ai beaucoup conseillé des sociétés d’assurance du fait de mon ancienne activité, ce qui m’avait permis de me familiariser avec le milieu.

Enfin, en tant que client, je trouvais les réseaux bancaires très peu au fait des choses. Je l’ai ressenti lorsque j’ai vendu ma société car j’ai rencontré plusieurs spécialistes notamment pour échanger sur des questions de patrimoine et de prévoyance et je me suis dit que ce métier me plaisait et était à ma portée.

Tous ces éléments ont fait que je me suis décidé à me lancer dans ce métier, et mon meilleur ami, qui travaille chez AXA, m’a conseillé de venir en m’expliquant que je bénéficierai d’un réel soutien. Je ne connaissais pas le réseau prévoyance et patrimoine d'AXA. Je l’ai découvert et cela m’a tout de suite plu.

Comment AXA accompagne ses Agents généraux dans le démarrage de leur activité ?

AXA donne à ses Agents généraux une formation initiale qui se déroule pendant 3 mois environ. Cette formation, plus technique que commerciale, permet, une fois effectuée, de bénéficier d’un tronc commun de connaissances.

Ensuite, au terme de cette formation, nous sommes accompagnés par un Inspecteur du réseau AXA qui nous épaule sur le lancement de notre activité.

Il faut être solide les deux premières années. Elles sont importantes car elles nous confortent dans notre choix et nous permettent de sentir si nous sommes faits pour ce métier.

L’avantage du réseau AXA Prévoyance & Patrimoine est qu’il y a toute une infrastructure sur laquelle nous pouvons nous reposer pour apprendre notre métier et nous accompagner lorsque nous avons besoin d’un soutien.

Bénéficiez-vous d’un soutien financier de la part de AXA ?

AXA nous accompagne car nous partons de zéro sans rachat de portefeuille de clients donc sans rémunération car celle-ci provient uniquement des solutions que nous vendons à nos clients.

Par conséquent, pendant les quatre premières années, AXA met en place une aide financière dégressive, le temps que l’Agent général se constitue un portefeuille. C’est un temps assez long donc cela permet de travailler assez sereinement.

Avez-vous également un soutien en termes de formation continue ?

Oui, AXA propose des formations.

Cependant, je pense que nous apprenons notre métier principalement sur le terrain avec l’Inspecteur, le réseau et également nos confrères. J’ai, pour ma part, beaucoup appris auprès du syndicat des Agents généraux grâce aux nombreux échanges entre agents.

De plus, c’est un métier pour lequel il faut toujours être en veille, donc il y a un réel travail personnel à fournir. À titre d’illustration, je me suis beaucoup documenté sur la partie retraite et en tire les bénéfices car mes clients savent que c’est un des sujets que je maîtrise parfaitement.

Le mot de la fin : et si c’était à refaire ?

Oui, je le referais car c’est un métier qui n’est pas tous les jours évident mais qui me satisfait pleinement, notamment parce que je suis libre de mener ma barque comme je le souhaite.

Je travaille beaucoup mais je n’ai pas l’impression d’aller au travail le matin en me levant. Grâce à ce métier, je découvre tout le temps de nouvelles choses et cela me plait car je suis d’une nature curieuse.

Neuf ans après, je ne regrette ni d’un point de vue intellectuel, ni d’un point de vue financier mon choix car le travail paie au bout de quelques années.

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LIVRE BLANC L'EMPLOI DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU (lien de téléchargement)

Forte d’une communauté de plus de 2.500 sportifs ou ex-sportifs de haut niveau et de dizaines d’entreprises partenaires, Allyteams a voulu donner la parole aux acteurs du monde du sport, de l’entreprise et de la formation.

Ce livre blanc est l'occasion de donner la parole à 33 sportifs ou ex-sportifs de haut niveau ainsi qu’à des cadres d’entreprise et des directeurs de formation dont les témoignages offrent une grande variété :

  • d’expériences dans différents secteurs d’activité au sein de PME ou de grandes entreprises;
  • de compétences techniques et entrepreneuriales : ressources humaines, digital, finance, commercial, communication, marketing, droit, etc.;
  • culturelle et internationale, notamment avec des entretiens de sportifs étrangers, mais aussi de sportifs nationaux au parcours international;
  • au niveau démographique, des âges (15 à 75 ans) et des genres;
  • d’expertise en matière d'accompagnement des sportifs avec l’apport de personnes expertes du sujet (notamment du côté des écoles ayant développées des programmes pour les sportifs).

Cette diversité témoigne du fait que chacun possède une partie de la solution aux problèmes de l’emploi et de l’employabilité des sportifs de haut niveau.